Les rampes Robert Juliat Dalis 862 entrent dans la danse devant le Palais Garnier pour le projet collaboratif Chiroptera
Le 12 novembre dernier à Paris, 163 rampes bain de pieds Robert Juliat Dalis 862 ont pris part au spectacle unique Chiroptera, projet collaboratif de JR, Damien Jalet et Thomas Bangalter. Le public rassemblé place de l’Opéra a assisté à un impressionnant ballet de 20 minutes devant la façade du Palais Garnier habillé d’une immense fresque éphémère en trompe-l’œil laissant apparaître l’entrée d’une caverne, et masquant l’échafaudage qui recouvrent actuellement la façade du bâtiment en cours de restauration.
« Nous avons travaillé de concert avec les trois artistes à l’origine de ce projet, et proposé une conception lumière assez spécifique », commente Antoine D’Halluin, directeur associé Concept K, société française spécialisée dans la création artistique. « Il nous fallait mettre la lumière au service du spectacle et rendre toute la technologie nécessaire à une telle création invisible aux yeux des spectateurs. Nous avons considéré une utilisation minimaliste des sources lumineuses pour se concentrer sur l’humain et rendre cette création vivante. Les rampes Dalis se sont parfaitement prêtées à cet exercice ».
Au total, 163 rampes Robert Juliat Dalis 862 (1 m) et 862S (50 cm) ont été utilisées en blanc variable (2200 à 6500 K). Une dizaine de rampes Dalis 862S installées au sol éclairaient la danseuse Etoile Amandine Albisson lors du solo qui ouvrait la représentation. Les 153 rampes Dalis 862 restantes étaient accrochées à la face de chacun des 153 danseurs répartis entre les montants de l’imposant échafaudage.
« Les bains de pied Dalis 862 offrent une excellente colorimétrie et une belle homogénéité à très courte distance avec une répartition très égale », précise Antoine. « C’est également un projecteur très compact, dont le dessous est doté d’inserts filetés ce qui nous a permis de les accrocher à l’envers, comme une face pour chaque danseur et d’en détourner l’usage traditionnel ‘bain de pieds pour nez de scène ! ».
« Nous avons joué en permanence avec la gradation tout au long du spectacle, chaque rampe ayant sa propre conduite générée selon les mouvements du danseur s’y trouvant. Un subtil jeu de synchronisation et de programmation permettait ainsi de faire apparaître les danseurs souhaités, ou par moments encore, de transformer l’ensemble en une matrice géante sur laquelle étaient composés différents messages. »
La qualité de lumière des rampes Dalis a sublimé les visages des danseurs et leurs costumes blanc brillant et noir mat, pour mettre l’humain au cœur de cette œuvre allégorique sur la tension entre lumière et obscurité.
Plus d’informations sur la famille de projecteurs Robert Juliat Dalis sur Robert Juliat Ambiance